jeudi 24 janvier 2008

Madagascar - Argent

Argent, banques, change

Argent

- Attention, l'unité monétaire a changé. L'ancien franc malgache (Fmg) est remplacé par l'ariary (Ar). Un ariary, mot signifiant « cinq francs », vaut cinq fois plus qu'un Fmg (soit 1 Ar = 5 Fmg). On trouve des billets de 10 000, 5 000, 2 000, 1 000, 500, 200 et 100 Ar. Il existe aussi une série de pièces de monnaie de 50, 20 et 10 Ar. Dans les faits, l'ariary a quelques difficultés à s'imposer et les prix s'annoncent encore le plus souvent en Fmg. L'équivalence dans cette monnaie est d'ailleurs mentionnée en tout petit sur les billets.

Taux de change

AVERTISSEMENT : courant 2004, la monnaie a connu une très forte dépréciation due à la libéralisation des échanges. La situation s'est apparemment stabilisée, mais il est plus prudent de se renseigner sur le taux de change pratiqué au moment où vous partez.

Quelques informations utiles
- Le marché noir, vieille pratique nationale, pourrai être source d'ennuis.
- Il est interdit de sortir du territoire avec plus de 400 000 Ar (160 €).
- ATTENTION, on ne peut changer officiellement les ariary en euros qu’à Tananarive.
- Pensez à toujours avoir avec vous de petites et de très petites coupures.


Moyens de paiement

- Argent liquide : On vous conseille vraiment de partir avec le maximum d'argent liquide (raisonnable quand même, sécurité oblige) car on est sûr d'obtenir le meilleur taux de change. Pensez à conserver des euros en dépannage tout au long du voyage.
- Chèques de voage : Valable uniquement si vous voyagez un bout de temps sur place car les commissions prélevées sont importantes, sauf en principe à la BNI-CL. Les retraits avec les cartes de paiement étant eux aussi assez taxés, à vous de choisir. Il existe également des chèques de voyage locaux, délivrés par les banques malgaches.
- Cartes de paiement : Elles s'avèrent très utiles une fois que vos réserves d'argent liquide sont épuisées, mais les commissions peuvent être un peu, voire très élevées. L'idéal est donc de ne pas multiplier les petits retraits, mais il semblerait que, pour chaque opération, les distributeurs automatiques de l'île ne délivrent pas plus de 180 000 Ar (soit 75 € à chaque fois).


Budget

Pour les routards à petit budget, le pays reste très bon marché si on loge dans des hôtels rudimentaires. Le budget augmente relativement vite dès lors que l'on souhaite un certain niveau de confort et des prestations touristiques locales, et que l'on visite les parcs et réserves.

Hébergement

Sur la base d'une chambre double.
- Très bon marché : jusqu'à 5 €.
- Bon marché : de 5 à 10 €.
- Prix moyens : de 10 à 20 €.
- Plus chic : de 20 à 40 €.
- Chic : plus de 40 €.

Nourriture

Pour un repas par personne, dans la boisson.
- Très bon marché : jusqu'à 3 €.
- Bon marché : de 3 à 5 €.
- Prix moyens : de 5 à 11 €.
- Plus chic : plus de 11 €.

Transports

- Taxi-brousse : exemples au départ de Tananarive : pour Tamatave ou Fianarantsoa, environ 5 € pour 300 km ; environ 12 € pour Tuléar ; 8 € pour Majunga ; et dans les 24 € pour Diégo-Suarez. Compter 2 ou 3 A de moins pour des véhicules de type bus Tata ou car-brousse.
- Taxi-ville : pour une course à Tananarive, compter 1 à 2 € de jour et selon la distance.
- Location de voitures : compter environ 20 à 30 € par jour (plus le carburant), un peu moins dans la capitale. Pour louer une berline, compter de 30 à 50 € par jour environ, tout compris. Pour les pistes difficiles, prévoir un 4x4 de 28 à 48 € par jour (plus le carburant).
- Avion : un aller simple coûte environ 45 € pour un Tamatave-Sainte-Marie, 90 € pour un Tananarive-Sainte-Marie, et dans les 110 € de Tananarive à Tuléar, Fort-Dauphin, Nosy Be ou Diégo-Suarez.

Parcs et réserves

Le ticket d'entrée de l'ANGAP (Direction des parcs nationaux) varie de 4 à 20 € par personne, selon la catégorie de parc et la durée de la visite, auxquels il faut ajouter le tarif de guidage, de 5 à 10 € environ, généralement pour un groupe de 4 ou 5 personnes.

Achats

Artisanat

La population a un sacré savoir-faire et un vrai sens de la débrouille. On trouve la plupart de l'artisanat malgache sur les marchés de Tananarive.

- Artisanat du bois : la palme incontestée revient à la ville d’Ambositra réputée pour sa marqueterie (reproduction des albums de Tintin ou Astérix. Superbes !) et ses beaux objets (en bois précieux comme le bois de rose, le palissandre, l'ébène…).
- Bijoux en argent : des bracelets le plus souvent.
- Bouteilles de sable : spécialité de Majunga.
- Broderies : très belles nappes brodées par les femmes, en coton blanc ou écru représentant des palmiers ou des scènes de la vie quotidienne.
- Cuir et corne de zébu : la peau du zébu sert à tout, notamment à confectionner des sacs de voyage, des sandales ou encore des chapeaux. Le cuir est généralement clair et... pas très bien tanné.
- Épices et vanille : poivre vert ou noir, girofle, coriandre, piment, curry, citronnelle, paprika, safran, cannelle se trouvent facilement sur les marchés, ou conditionnés, prêts à partir dans le sac. La vanille se trouve principalement sur la côte du même nom.
- Instruments de musique : le plus traditionnel et le plus simple à rapporter est la valiha, une sorte de cithare en bambou gravé de différents motifs et sur lequel sont fixées des cordes métalliques.
- Lamba : cotonnades bon marché imprimées de couleurs vives et portant un proverbe malgache, ou étoffes de raphia ou de soie, plus rares mais plus belles. C'est le costume traditionnel malgache par excellence.
- Papier antemoro : selon la tradition, les Antemoros, tribu de la région de Manakara, auraient songé à fabriquer du papier dès leur arrivée à Madagascar pour retranscrire les versets du Coran. Leur papier est merveilleux.
- Pierres précieuses et semi-précieuses : si vous souhaitez ramener quelques pierres précieuses, achetez-les à Antsirabe ou chez des bijoutiers capables de vous fournir une autorisation d'exportation délivrée par la Direction des Mines et de l'Energie. Pour les pierres semi-précieuses (topaze, aigue-marine, améthyste, grenat ou tourmaline…) et ornementales, pas de problème, sauf si les semi-précieuses sont serties dans un métal lui-même précieux. Dans ce cas, il faut également une autorisation délivrée par le bijoutier.
- Raphia et vannerie : le raphia est sans doute le seul mot malgache passé dans le langage international.On comprend pourquoi. Magnifiques chapeaux, sacs à main, paniers, mallettes, sets de table, sandales ou casquettes teintés de couleurs vives ou pastel. Plus mode, y'a pas. Le charme et la légèreté du matériau alliés à la gaieté des couleurs.
- Tapis en mohair : fabriqués à Ampanihy, entre Tuléar et Fort-Dauphin. Longtemps célèbres, ils sont un peu tombés en désuétude, mais pourraient le redevenir...
- Taxis-brousse et véhicules miniatures : l'illustration absolue de l'art de la récupération. Adorables 404 bâchées, bus, motos, avions et vieilles « deudeuches » en fer blanc recyclé. Matériaux choisis ? Boîtes de conserve, canettes de grandes marques de sodas, bombes insecticides ou boîtes de lait concentré!
- Confection : il est possible de se faire confectionner toutes sortes de vêtements pour pas cher en apportant un modèle chez un couturier de Tananarive.

Bakchich

Il est courant pour les chauffeurs de taxis-brousse qui ne passent souvent les « contrôles » de police qu'en versant une espèce de péage. Les salaires sont tellement bas que c'est une pratique dans tout le pays.
Théoriquement, vous ne devriez pas être sollicité dans les transports en commun ni dans les voitures particulières. Au cas où, le mieux est de ne pas avoir l'air concerné et d'attendre patiemment que le problème soit réglé directement avec le chauffeur. Dans tous les cas, gardez le sourire.
Le cas le plus fréquent est celui du passage à la douane lorsque vous rapportez des souvenirs encombrants : certains réclament un droit de bagage supplémentaire qui va directement dans leur poche.
Les autres problèmes qui peuvent se poser interviennent lorsque vous n'êtes pas en règle (oubli de passeport par exemple).

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